Marathon de La Rochelle : les 10 commandements pour réussir sa course

Marathon de la Rochelle
Depuis 1991, les célèbres tours du port de La Rochelle accueillent un événement sportif qui se veut à la fois convivial, festif et populaire, selon le souhait de ses organisateurs : le Marathon de La Rochelle.
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Chaque année, plusieurs milliers de coureurs se retrouvent autour de l’épreuve, devenue mythique et internationale, dépassant sa renommée locale. Sportifs, visiteurs ou supporteurs, comment profiter au maximum de cette journée qui a lieu traditionnellement le dernier dimanche de novembre ?

Nos 10 commandements pour un marathon réussi, de tout point de vue :

Les 3 dates essentielles du Marathon de La Rochelle tu connaîtras

Le premier marathon a été organisé le 18 janvier 1991, organisé par une poignée de bénévoles motivés et le soutien d’un parrain enthousiaste, Michel Crépeau, alors maire de la ville. Il rassemble déjà près d’un millier de participants (948 exactement) pour cette grande première ! Dès la seconde édition, le marathon est organisé en fin d’année, le dernier week-end de novembre.

Le 16 janvier 2005 marque le décès de Serge Vigot, l’organisateur historique de l’événement. Pour la 15e édition cette année-là, le marathon est rebaptisé en hommage à celui qui a obtenu en 2003 le Bipède d’Or du meilleur organisateur : « Marathon de La Rochelle – Serge Vigot ».

Lors de la 21e édition, en 2011, le marathon innove avec la création d’une nouvelle épreuve : le 10km. Un format spécifique pour une course rapide sur laquelle les sportifs pourront s’essayer sur une nouvelle distance. Suivront ensuite le relais en Duo, le semi handisport et le Challenge.

La bonne organisation de l’événement tu apprécieras

De l’avis de tous, l’organisation du Marathon de La Rochelle est bien rodée, du retrait des dossards au village-marathon jusqu’à la ligne d’arrivée, en passant par de bons ravitaillements bien placés et copieux… tout ça grâce à un grand nombre de bénévoles ! On ne devient pas le 2e marathon de France par hasard. Et si autant de gens reviennent chaque année, ce n’est sûrement pas pour rien. Seuls les Rochelais ont plus de mal à circuler durant le week-end : allez, sans rancune, vous avez la chance d’habiter la plus belle ville du monde toute l’année.

Du paysage tu profiteras

La Rochelle offre un magnifique cadre pour courir, dans un parcours entre ville et port. Et si le tracé du marathon est parfois composé de passages un peu longs (boudés par les spectateurs), on apprécie les embruns des plages toutes proches et ce paysage océanique qui attire tant de touristes (autres que marathoniens) dans la cité rochelaise. Et puis il y a les animations musicales tout au long de la course… Ça met dans l’ambiance !

Ton épreuve tu prépareras

Facile et évident à dire, mais un marathon ne se prépare pas à la légère, surtout le premier. Conseil d’un jeune marathonien en plein entraînement (merci Cédric !) : « En tant que novice, je dirais qu’une période de 12 semaines minimum de préparation est nécessaire.

Durant ces 12 semaines, le volume d’entraînement doit augmenter progressivement. Il est important de varier entre fractionnés, pour développer la puissance, et sorties longues en travail d’endurance, fondamentales en incluant des passages de course en vitesse marathon.

Il faut aussi intercaler des sorties de récupération (de 40 à 45 minutes). L’hygiène de vie ne doit pas être négligée afin de réduire le risque de blessure. Il est également important de respecter la périodicité des entraînements. Mais il est encore plus important d’écouter son corps : si une douleur ou une baisse de régime apparaît, il faut alors savoir adapter son programme. De même, inutile en fin de préparation de vouloir rattraper le temps perdu. Il vaut mieux dans les 15 derniers jours penser à la récupération, pour avoir un bon état de fraîcheur le jour du marathon. » Tout un programme…

Ton équipement de marathonien tu vérifieras

Un short et des baskets, ça devrait suffire, non ? Ah… on me dit que non ! « Le plus important est de ne pas courir avec des chaussures neuves afin d ‘éviter tout désagrément : échauffements, ampoules…

Il faut avoir testé ses chaussures plusieurs fois lors de sorties longues. Concernant la tenue, il faut également l’avoir testée auparavant et surtout l’adapter aux conditions climatiques du jour

Un détail important est l’utilisation de pommades anti-frottements (pieds, aisselles, entrejambes) ou même de pansements pour les tétons. Personnellement, je ne pourrais pas me passer de ma montre qui me permet de réguler mon allure et surveiller mes temps de passage. » Bon, ça, c’est pour ceux qui le font sérieusement, car il y a toujours quelques motivés pour venir déguisés…

Les bons conseils pour réussir ta course tu écouteras

Si la course semble être un sport solitaire, pensez à bien vous entourer : les conseils (de pro) sont toujours bons à prendre. « Un coach peut être là pour apporter un suivi plus personnalisé en adaptant le programme de préparation en fonction du ressenti et de la progression et en aidant sur la technique et la gestion de course. Pour bien profiter de la course, il faut déjà être prêt physiquement et mentalement. Avant de se lancer sur un marathon, je conseillerais d’aller s’essayer sur différents formats de course : 10km, semi-marathon… afin de tester son niveau et de pouvoir se fixer un objectif temps réalisable. L’objectif fondamental à se fixer pour un premier marathon est surtout de le finir. »

Dernier kilomètre marathon

Ton rythme tu garderas

Tenir le rythme pendant plus de 42km, ça se passe aussi dans le mental ! Il est essentiel de respecter le plan de course prévu (c’est-à-dire l’allure que vous vous êtes fixée) pour remplir l’objectif temps afin d’éviter de partir trop vite et de buter sur le fatidique mur du 30/35e kilomètre. Vous n’avez pas le rythme dans la peau ? Pas de panique, des meneurs d’allure sont là pour vous aider. Qui ? Mais oui, ce gars qui court dans la foule avec un drapeau donnant une indication de temps total de course (3h, 3h30, 4h…) : il suffit de courir à la même allure que lui !

En tant que spectateur, la bonne place tu trouveras

À défaut de courir à ses côtés, quand on suit un (ou plusieurs) ami(s) qui court le marathon, on a envie de le voir passer. Et plusieurs fois. Le marathon de La Rochelle suit un tracé de deux boucles identiques : en tant que spectateur, il est donc important d’étudier la carte pour repérer les points stratégiques où vous pourrez apercevoir à plusieurs reprises votre courageux(se) pote. Ne vous y trompez pas, c’est aussi là que se placent les points de ravitaillement… pour le public !

Spectateurs marathon

Tes motivations tu écouteras

Pourquoi courir un marathon ? « Bonne question… peut-être un côté maso ! Plus sérieusement, une envie de dépassement de soi et de faire partie de la grande famille des marathoniens. » Et s’il vous en faut toujours plus, tentez le triathlon… puis l’Iron Man !

Du plaisir tu prendras

Pas de marathon sans victoire personnelle, quel que soit le résultat final. « Mon meilleur souvenir reste et restera les frissons sur la ligne d’arrivée lors de mon premier marathon, accompagné de mes proches, mais aussi ce sentiment de fierté d’avoir accompli ce challenge. » En un mot : vous l’avez voulu, alors PRO-FI-TEZ !

Et après ? Pour ne pas aller savourer sa victoire, aller arpenter les rues piétonnes de la cité rochelaise (ça tombe bien, c’est juste à côté de l’arrivée) pour aller raconter votre exploit autour d’un verre ou un bon repas en famille ou entre amis… ? Le centre-ville historique, au pied des Tours, regorge de bars et restaurants sympas pour tous les goûts. Après le marathon, le barathon ?

www.marathondelarochelle.com / Prochaine édition dimanche 26 novembre 2017

Le teaser vidéo du Marathon de La Rochelle 2017

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